République de la Nova America
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 Discours de Mgr le Prince Louis

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LCR

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MessageSujet: Discours de Mgr le Prince Louis   Discours de Mgr le Prince Louis EmptyMar 29 Jan - 19:08

Le Prince s'avance devant l'estrade, face à la foule venue l'écouter en ce contexte de crise économique, de monté des violences et d'élections anticipées dû à une république irresponsable. Un écran géant diffuse son image et sous-titre son discours en anglais.


Dear Neo-americans,
Chers Neo-Américains,

First I apologize for speaking in French, but my poor tongue cannot speak two languages at the same time ! Very Happy

Le Prince sourit, boit un peu d'eau et continue en Français, l'écran géant sous-titrant ses dires.

Si je me présente à vous aujourd'hui c'est pour combattre ! Combattre pour notre jeune et belle Nation, combattre pour une Cause Salvatrice. Ma République vous a floué et s'est montré indigne de vous tous, un régime qui fuit ainsi ses responsabilités et laisse un pays bloqué ne mérite que mépris. Que propos-je à la place ? Vous le savez tous : la Monarchie. J'entends ici et là les rires des pauvres gens formaté par le mass-media et l'instruction publique.

J'entends aujourd'hui dépasser AVEC VOUS ces clichés ! Nul doute que vous considérerez la Royauté comme une évidence.

Vous avez sans doute pris connaissance de mon ouvrage expliquant les mérites de la Monarchie d'un point de vue économique, de même que mes discours en faveur du respect des particularismes locaux.

Je vais aujourd'hui sabrer les quelques objections venant des esprits chagrins.

1 ° La Royauté ne serait‑elle pas un retour aveugle à l'ancien régime ?
Non. La tradition consiste à conserver, du passé, tout ce que l'expérience a prouvé être bon. La Monarchie est traditionnelle par son principe, et sera moderne par ses institutions.

2° La Royauté serait sans doute le gouvernement les nobles ?
Ni plus ni moins que des autres citoyens. Les rois ont toujours su utiliser toutes les compétences. Suger, Jacques Cœur, Bureau, L'Hôpital, Colbert, Louvois, Chevert, Fabert, Kellermann, n'étaient pas nés noble. Il est facile au Roi, dont 1e pouvoir est indépendant de l'élection, de ne tenir compte que des capacités et du mérite ;
Le favoritisme est, au contraire, le fléau des démocraties. Chacun, autour de soi, constate l'abus des recommandations et des protections.

3° En tout cas, la Royauté serait le gouvernement de curés ?
Mais non. L'Eglise, sous la Monarchie, jouira de la situation indépendante et honorée à laquelle elle a droit. Son action éducatrice et moralisatrice sera facilitée, favorisée, mais l'État ne lui sera point asservi. Les autres confessions jouiront aussi des plus larges libertés.

4° La Royauté serait peut‑être le gouvernement de riches ?
Quelle erreur ! Ce sont les démocraties qui deviennent fatalement des ploutocraties. On peut le constater aux États‑Unis comme en France où, sous la Troisième République, les banques sont toutes puissantes. Seul le pouvoir royal héréditaire est assez fort pour échapper à l'humiliante domination de l'or.

5° Si la Royauté est rétablie, tous les fonctionnaires de la République vont perdre leur place ?
Nullement. La Royauté se gardera de toucher à la situation des fonctionnaires en exercice. La Royauté n'est pas un parti : elle n'exclut personne. Je serais heureux d'utiliser la compétence et l'expérience des fonctionnaires qui voudront continuer à travailler, avec moi, pour le bien public.

6° Mais la démocratie est, de nos jours, un courant irrésistible ?
Irrésistible ? Nous avons vu, en Italie, en Espagne, en Angleterre, en Belgique, etc., des hommes d'État, appuyés sur le pouvoir royal, résister avec succès à ce prétendu courant. Et leurs nations s'en sont bien trouvées.

7 ° Mais les fleuves ne remontent pas à leur source ?
Non, mais un malade est heureux de revenir à son état antérieur qui était la santé.

8° En nous proposant de retourner à la royauté, vous voulez nous faire rétrograder ?
Il est fort intelligent et très utile de rétrograder lorsqu'on s'aperçoit qu'on s'est trompé de chemin.

9° Vous voulez supprimer le suffrage universel ?
Pas du tout. Il faut bien se garder de de supprimer ou de restreindre le suffrage universel. Seulement, on s'efforcera de faire voter les citoyens sur des questions de leur compétence, ainsi qu'il arrive, par exemple, lorsqu'ils choisissent les représentants de leurs intérêts professionnels.

10° Et si le Roi est incapable ?
C'est peu probable avec l'atavisme et surtout en raison de l'éducation spéciale, de l'instruction très étendue, que reçoit le futur souverain. En fait, pendant dix siècles de monarchie capétienne, le cas ne s'est jamais absolument produit. S'il se produisait, les institutions royales, demeureraient bienfaisantes.

11 ° Tout de même l'hérédité ne garantit pas la valeur personnelle du Roi.
Eh bien ! et l'élection ? Garantit‑elle la valeur personnelle de l'élu ? Les hasards de la naissance sont moins grands que les hasards de l'élection. Le collège grand électeur, formé par tout le monde, est inférieur au plus médiocre souverain d'autrefois.
Prenez la série des présidents de la République française, depuis la chute du maréchal de Mac‑Mahon en 1879 et voyez quelle collection de médiocrités ou de nullités les hasards de l'élection ont mise, depuis plus de cinquante ans, à la tête de l'Etat français : Jules Grévy, Casimir Périer, Félix Faure, Loubet, Fallières, Millerand, Doumergue, etc.
Au surplus, nous ne prétendons pas désigner la personne la plus capable de bien gouverner l'Etat, car beaucoup de gens croiraient être cette personne. Nous recherchons la position d'où il est le plus facile de discerner et de servir l'intérêt national. Cette position est incontestablement celle du roi héréditaire.

12° Mais si le roi devient fou ?
Le fait s'est produit une fois, en quatorze siècles de monarchie française : le roi Charles VI est devenu fou à la fin de son règne. Il s'est produit une fois aussi, en cinquante ans de République, avec M. Deschanel, élu par ses pairs. Et, chose curieuse, en même temps que le président français, deux autres présidents de République avaient perdu la raison : M. Wilson aux Etats‑Unis et le président d'une petite république du Centre Amérique qui, dans une crise d'aberration, faisait bombarder sa propre capitale. Plus tard, le chef de la République soviétique, Lénine, est aussi devenu fou.
Si ce cas se produit dans une Monarchie une régence est établie, comme pour un roi mineur, et l'institution bienfaisante continue de fonctionner.

13° Mais au XXI° siècle on ne peut pas admettre l'idée d'un souverain absolu.
Si l'on donne à l'expression « pouvoir absolu » son sens habituel de pouvoir arbitraire et sans limites, un tel pouvoir n'a jamais existé dans la monarchie française à laquelle je me réfère.
Les souverains absolus, on les trouve dans les démocraties républicaines (Robespierre, Lénine), ou impériales (Tibère, Napoléon 1er). Le parlement français, sous la III° République est un maître absolu dont le pouvoir est illimité. Mais le pouvoir de nos rois n'est absolu, c'est‑à‑dire entier, que dans les limites des attributions royales.

14° C'est fort bien, mais LA DÉMOCRATIE EST UN FAIT et qu'on ne lutte pas contre un fait : on le constate et on le subit.
Beau raisonnement ! L'alcoolisme aussi est un fait. Faut‑il donc renoncer à le combattre ? La maladie est un fait. Le médecin lui laisse‑t‑il le champ libre ? Quand les apôtres se répandirent à travers le monde, pour enseigner la doctrine chrétienne, le paganisme était un fait autrement général et solidement établi que la démocratie de nos jours. Les apôtres n'avaient‑ils qu'à s'incliner devant ce fait incontestable ?

15° Malgré vos excellentes raisons, vous ne réussirez pas à rétablir la royauté en France : Le peuple tient trop à la Liberté.
La Liberté (avec un grand L) est une abstraction inexistante. Quant aux libertés réelles et concrètes :
liberté individuelle, liberté d'association, liberté de l'enseignement, libertés religieuses, corporatives, universitaires, etc., la République démocratique les a singulièrement réduites.
Ces libertés refleuriront naturellement, sous la royauté, comme elles l'ont toujours fait : La France avant 1789, a écrit M. Frantz Funck‑Brentano (Le Roi), était hérissée de libertés. »
Il n'y a nullement antinomie entre les libertés et l'autorité. Au contraire, l'usage des libertés n'est possible que sous la protection de l'autorité.


19° Au lieu de chercher à rétablir la Monarchie, ce qui est difficile, ne serait‑il pas plus simple d'améliorer la République ?
Que faut‑il pour cela ? Avoir de bonnes élections d'où sortiront de bonnes Chambres qui nous donneront de bonnes lois. Et pour avoir de bonnes élections, il suffit de faire l'éducation civique des électeurs, de manière qu'ils comprennent les grandes questions politiques, économiques, diplomatiques, de défense nationale, etc., qui se posent devant le pays, de manière aussi qu'en toutes circonstances et spontanément, ils sacrifient leurs intérêts particuliers à l'intérêt général.
S'il est difficile de rétablir la Monarchie, cela prouve simplement qu'il est difficile de sauver la Nova America de la ruine, du démembrement et de la servitude, car il n'est pas, pour elle, d'autre voie de salut.
Quant à la « bonne République », elle est bien plus que difficile, elle est impossible à réaliser. Le projet sus énoncé revient, nous l'avons dit, à transformer tous les électeurs en saints très intelligents et très instruits. Inutile d'insister sur le caractère chimérique d'une telle entreprise. Ajoutons que, tous les ans, il meurt nombre de ces électeurs qui sont remplacés par nombre de jeunes gens depuis peu d'années émoulus des écoles laïques.
Il peut arriver toutefois qu'à la suite d'un cataclysme ‑ il ne faut rien de moins ‑ les électeurs, sous l'impression des événements tragiques dont ils ont été les témoins et parfois les victimes, rejettent les bourrages de crâne de la presse asservie et votent avec assez de bon sens, pour des députés honnêtes et capables. Ce fait s'est produit en France après la guerre de 1870‑71 comme après la guerre de 1914‑1918. Or, ces bonnes assemblées se sont montrées aussi impuissantes que les mauvaises à faire le bien, à empêcher le mal.
Même avec des ministres honnêtes, patriotes et bien intentionnés (il y en a eu quelques‑uns), la politique extérieure française s'est montrée aveugle et incohérente, la persécution religieuse a sévi, les mauvaises lois ont disloqué la famille, la criminalité s'est sans cesse accrue (surtout la criminalité juvénile), la natalité a rapidement baissé, le nombre des fonctionnaires, en cinquante ans, a quadruplé, les campagnes ont été désertées et les finances publiques mises au pillage.
Pourquoi ? Parce que, même sous les bonnes assemblées, même avec des ministres honnêtes et capables, le régime démocratique conserve toutes ses tares : il demeure absurde et malfaisant.

En fin je me permets de conclure, et je vous remercie de m'avoir écouté jusqu'à maintenant, en vous confiant que la royauté héréditaire demeure, pour notre pays, le SEUL moyen de salut. La fonction royale est exactement comparable à celle du père de famille qui sauvegarde, soigne, améliore le domaine qu'il est assuré de transmettre à son fils, à son petit‑fils, à ses descendants.
Etant donné la nature humaine, la monarchie héréditaire est le meilleur système que les hommes aient trouvé, depuis qu'il existe des sociétés politiques, pour assurer à une nation les conditions normales de son existence, savoir : la sécurité à l'extérieur, l'ordre, la paix, la justice et la prospérité à l'intérieur.
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